Le père de Georges Clooney était journaliste, démocrate et se lança sur le tard dans la politique. Et comme les chiens ne font pas des chats, c’est sur ces trois sujets qu’aime à se pencher son fils devenu une star planétaire. Après un très réussi film Good Night and good Luck qu’il réalisa en 2005 rendant hommage aux journalistes ayant combattu le maccarthisme, il s’attaque cette fois à l’homme politique. Et signe un scénario pas évident à suivre, avec des ficelles grosses comme le scandale qu’il prétend dénoncer. L’histoire: un candidat aux primaires démocrates -tiens, tiens-refuse au début du film tout compromis. Mais bientôt, ayant couché avec une stagiaire, l’ayant mise enceinte et la pauvre passant à trépas, il est acculé à renoncer à tout ce à quoi il prétendait vouloir être fidèle. Tout ça pour la Maison Blanche. Même chose pour son jeune conseiller de campagne qui, pour le pouvoir, semble prêt à tout- faire chanter le candidat joué par Georges Clooney et l’aider à atteindre le firmament pour pouvoir y rester à ses côtés. « Il y en a que je paye pour me dire Great tout le temps mais toi, c’est pour que tu me dises la vérité. » Certaines répliques touchent dans le mille, le personnage de la journaliste politique- Marisa Tomei est impeccable, idem pour le conseiller joué par le toujours excellent Philip Seymour Hoffman, parfait en victime collatérale et adepte de la loyauté-seule valeur qui compte à ses yeux en politique; autant dire un extra terrestre dans cet univers où hommes et femmes sont corvéables et jetables à merci et les faibles destinés à disparaitre. Y aura t’ il rédemption à la fin? A vous de voir, Monsieur Georges Clooney ayant décidé que c’était à vous de finir son film…
LM
Mardi 18 octobre, The Pariser était à l’Avant Première sur les Champs Elysées. L’occasion de voir que Clooney préfère les blondes- il gratifia Catherine Deneuve d’un baiser et rien pour Juliette Binoche, pourtant assise à coté. Quant à la blonde qui l’accompagnait-le dépassant de trois bonnes têtes mais Sarkozy a lancé la mode…- c’est après un passage éclair au club privé L’Arc qu’elle est rentrée avec le beau Georges à 23heures pétantes se coucher à l’hotel Hyatt. Grâce à des indics, nous y étions mais l’appareil photo est tombé en panne de batterie… Pour nous rattraper, voici une photo prise en 2007 au Festival de Deauville avec votre Editor in chief préférée-une rousse, de quoi le changer…