En ces temps plus que troublés, il est bon de prendre de la hauteur. Comme par exemple, troquer la dernière page du Parisien et son horoscope pour aller voir du côté des planètes avec l’astrologie mondiale. C’est un fait, le 20 novembre prochain, Pluton entre pour vingt ans dans le signe du Verseau. Une période propice aux révolutions à l’image de la Révolution Française où celle que l’on ne considérait pas encore comme une planète était dans ce signe, synonyme de liberté, de revendication- visionnaire par essence. Une configuration qu’aucun de nous ne reverra de son vivant, Pluton prenant son temps pour faire le tour du zodiaque, de 246 à 252 ans. Planète de la remise en question, de l’impermanence, avec elle tout meurt et tout renait. Bref, deux décennies de tous les possibles, du meilleur comme du pire. L’actualité récente, ô combien anxiogène, a posé le champs des possibles; un dictateur qui a pris le pouvoir dans la première puissance mondiale, au bord de la guerre civile, deux autres qui s’entendent pour conquérir un pays limitrophe de l’Europe; le réchauffement climatique qui, avec ses inondations en série, est désormais au coin de nos rues; l’immigration massive dont aucun gouvernement ne sait que faire; la montée des périls avec le populisme qui, telle une pieuvre étend partout ses tentacules, de la France à Israël dont les dirigeants ont oublié les Saintes écritures où les Juifs répondaient à Ponce Pilate: « Il ne nous est pas permis de faire mourir quelqu’un » (Évangile de Saint Jean). Élections américaines et inondations du siècle en Espagne obligent, les médias ne parlent plus de Gaza qu’à travers un décompte obscène- 43 341 morts à ce jour, soit l’équivalent d’une ville comme Valencienne, tandis que le Liban a enterré plus de 3000 morts, la moitié de sa population étant déplacée ou constituée de réfugiés.
Par la rédaction