« J’aimerai voir des arc en ciel même quand il ne pleut pas ». Avec des tirades pareilles, on se demande vraiment comment autant de comédiennes françaises ont pu aller se compromettre dans un navet pareil. Elles n’auraient donc plus que ça à tourner? Voilà qui fait trembler devant l’indigence de ce film consternant qui commence avec un tampon hygiénique et ne monte jamais plus haut; des filles qui parlent de cul, qui rêvent de cul et qui ressemblent au final à des dindes, menées exclusivement par leurs utérus. Et quand elles ont un cerveau comme Vanessa Paradis ( sponsorisée par Chanel), elles sont odieuses et seules. Plus misogyne, tu meurs…Rajoutez que les gags sont totalement débiles ou invraisemblables -entre vibromasseur « j’aime ta chatte », une star américaine qui roule en Vélib et tombe amoureux de Julie Ferrier, conductrice de bus bourré de tics, des I phone ou Blackberry qui jouent les seconds rôles face à des figurants aussi mauvais que le scénario, ça sent l’amateurisme à chaque plan entre pluie artificielle, panneaux sur Paris ou dégagement sur le ciel bleu. Audrey Dana, dont c’est le premier film et qui joue aussi une folle du cul parvient même à rendre Laetitia Casta repoussante, tellement mal éclairée que l’on découvre pour la première fois sa dentition imparfaite. La pauvre en est réduite à jouer une cloche dont le ventre gargouille à la moindre émotion, avec une scène ridicule dans un restaurant lorsque l’homme face à elle lui annonce qu’il est célibataire. Sylvie Testud en parano plate comme une sole qui rivalise côté seins avec Vanessa Paradis-merci la costumière- Adjani fagottée elle aussi comme un sac, Géraldine Nacache pas du tout crédible en mère de 27 ans de déjà quatre monstres bruyants ou encore Alice Taglioni en lesbienne et Marina Hands avec des lunettes double foyer qui s’enlise dans son rôle de femme trompée, on cherche qui va remporter la palme du rôle le plus ridicule et de quoi en rire. Nous, on a pas trouvé…
LM
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