Où est le scénario?

L’affiche est une mosaique de visages. Et le film aussi. Autant de petites histoires sans queue ni tête, avec des dialogues et des situations archi convenues : l’ascenseur qui tombe en panne ou l’accident de voiture qui changent vos plans, des personnages carricaturaux et l’impression que le réalisateur Garry Marshall, de Pretty Woman a perdu son inspiration au siècle dernier. Alors un super casting ? Robert de Niro apparaît quelques minutes, au bout de presqu’une heure, pour trois phrases, allongé dans un lit d’hôpital, assurément pas dans ce qui restera pour lui un grand rôle. Jessica Biel est une blonde à tempérament, furieuse de s’être fait plaquée par une rock star, fade et sans relief jouée par John Bon Jovi. Hillary Swanck joue une carrer woman lisse et ennuyeuse qui a l’amitié du « bon » black de service -so politically correct. Sarah Jessica Parker fait du Sarah Jessica Parker. Quant à Michelle Pfeiffer, elle est méconnaissable en brune coincée et nous fait franchement regretter ses films d’époque. Du coup, on se demande ce qu’ils sont tous venus faire dans cette galère…et nous aussi !

LM

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