3 décembre 2024
De l’or des mains à la couverture de survie

Du gilet jaune, signalant quelqu’un en danger, nous sommes passé à la couverture de survie; elle brille comme l’or sous le soleil, se découpe, se partage, se costumize pour en faire une bague, une pochette de veste, un ruban, symbolisant notre valeur personnelle. Cela, faisons-le dans le monde entier pour redresser le dos et réaliser que nos mains sont de l’or. Celles d’un chirurgien qui sauvent une vie, celles d’un journaliste/pigiste/monteur, etc.. qui écrivent des histoires ou les filment, celles d’un pianiste soliste à l’international ou celles dans une fanfare, celles de ceux qui font pousser le blé ou nourrissent leur troupeau, celles des livreurs, des taxis, des mécanos, des ouvriers, des éboueurs, des caissières, celles des étudiants qui inventeront le futur sur une planète que nous pourrions perdre- la vie sur Mars?- bof.

Un monde en mode survie

Mais, même avec cet or dans les mains, artistes, artisans, durs à la tâche, ceux qui se lèvent tôt ou se couchent tard, n’y arrivent plus. Ils ne cherchent pas à avoir des millions mais quelques billets, quelques pièces, pour vivre autrement qu’en mode « survie ». Pourtant, de Gaza à Washington, de Tunis à Moscou, de Kiev à Damas, les mains d’une femme contiennent autant d’or que celles d’un homme quand il s’agit de coudre, danser, chanter, faire la cuisine, écrire, élever les enfants n’importe où dans le monde.

Alors, mobilisons-nous, affichons nos couvertures de survie comme le symbole de gens et d’un monde en perdition et faisons les briller en guise d’espoir.

Par Laetitia Monsacré

Articles similaires