« J’aimerais bien être seulement Maria, mais je suis la Callas ». Tom Volf a écumé les archives pendant plus de cinq ans pour réaliser ce documentaire chronologique et qui manque quelque peu de souffle. Beaucoup de descentes de passerelles d’avions, les passages sur scène archi vus et revus, heureusement il y a la voix de Fanny Ardant qui en lisant les lettres de la diva dont on fête la quarantième anniversaire de sa disparition, donne un peu de chair à l’ensemble. Née en 1923 à New York, la ville ne lui sera pas très fidèle, le directeur du MET la trouvant tempétueuse tandis que la Callas lui reproche les mêmes décors depuis des lustres. Alors, elle voyagera- beaucoup- de Dallas à Paris en passant par Londres, autant de villes où elle déclenchera les passions. Car avec Maria Callas, on découvre une voix extraordinaire mais également une tragédienne. « Sinon, c’est ennuyeux »comme elle le dit dans un des nombreux extraits d’interviews. Bref, à réserver aux inconditionnels de la diva.
AW