5 février 2013

Je ne sais plus le qui du pourquoi mais ils ont été enfin assignés. Cela changera t-il quelque chose à  la législation comme la  loi Chatel? La justice aura-t-elle le dernier mot face à ces mastodontes sans foi ni loi qui nous font croire qu ils nous offrent un téléphone pour mieux nous plumer ensuite? Parce que ça tient quand même du racket, ce qui se passe une fois que vous êtes chez eux, mariés pour le meilleur et souvent le pire pour deux ans, sachant que vous ne pouvez même pas les tromper ailleurs, vu que c’est pareil… J’ai essayé les trois, je peux en parler. Kif kif. Deux lignes, deux opérateurs, deux fraudes. À la course aux clients, Orange et Bouygues se sont alliés à des distributeurs bien peu recommandables et dans les deux cas j’ai eu la désagréable surprise de devoir poireauter sur leurs plates-formes respectives à x centimes d’euros la minute pour devoir expliquer que non, je n’avais pas racheté de téléphone, ce qui me réengageait pour deux ans. Et que non, dans l’autre cas, la ligne avait été ouverte frauduleusement et que je ne m’en étais jamais servi. Du stress, du temps, de l’argent. Puis, à ces trois bandits se greffa en décembre 2012 un preux chevalier, autoproclamé Robin des mobiles- Free. Son wifi arriva bientôt toutes les minutes sur mon I Pad malgré ma clé 3G ou sur mon ordinateur chez moi. Après avoir entendu quantité d’abonnés à la Freebox – première étape de son invasion- se plaindre de la difficulté à joindre le service après-vente, privés de longues semaines de télé,  ce fut bientôt avec leurs portables que quantité de bougres ayant cru au miracle, se retrouvèrent pris au piège, sans ligne et donc coupés du monde pendant des jours. Xavier Niel, grand manitou au look improbable avait renvoyé toute une population à l’âge de pierre.

Quitte à devoir être parasitée en permanence , je me dis alors que le fameux code des hotspots pourrait être un plus. Ayant besoin d’une connexion dans ma résidence secondaire pour un locataire ayant mis cette condition pour la louer, je validais via Internet une ligne dégroupée. Le début de la fin. L’ordinateur se trompa sur le numéro, des bac – 5  répondant au téléphone  me demandèrent à o, 6o centimes la minute si j’ avais bien branché les cordons, le courrier ne put jamais m’être envoyé à Paris, et au final, après trois appels, un rendez-vous avec un technicien à dix jours qui fut annulé par SMS sans que je puisse rien y redire, deux passages dans le temple du grand Manitou rue de la  ville d’ Evêque où je réalisais que personne n’ y connaissait rien  – pour info les hotspots dépendent des box des autres abonnés Free, donc pas d’ abonnés, pas de hotspot et  zéro solution de ce fait dans une petite ville… Je me retrouvais donc avec une box qui tournait désespérément en rond, et mon locataire joueur de poker-une pointure internationale-  obligé d’aller chercher des cartes à 20 euros pièce pour 2 GIGA qui lui faisaient une journée.

De quoi me dire que Xavier Niel aurait dû en rester au Minitel… ou se reconvertir avec  sa concubine, l’ héritière Arnaud dans autre chose que la téléphonie…CQFD

LM

La suite la semaine prochaine avec Bouygues

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