Vous n’avez cessé d’en entendre parler mais la vérité c’est que pas un journaliste n’était dans le salle du Trabendo jeudi soir pour assister au concert surprise de Rolling Stones. Une petite salle de 700 places pour un groupe mythique qui n’était pas venu en France depuis 2007, prévenir à la dernière minutes, voilà un plan « com » à faire palir tous les gourous. Les rumeurs allaient bon train mais il a fallu aux fans beaucoup de patience devant Facebook ou twitter pour savoir qu’il fallait aller faire la queue devant le Virgin Megastore jeudi matin pour espérer acheter une des 350 place à 15 euros (contre 130 à 500 euros à Londres-prix jugé astronomiques par les fans)- deux maximum par personne avec carte d’identité et contre marque indélébile. Envolée en une demi heure, sans aucune invitation presse pour des journalistes qui, une fois n’est pas coutume en étaient réduits ce soir là à attendre derrière les grilles… que le public leur raconte le concert! Un public qui avait été deux fois fouillé et délesté de ses téléphones portables et autres appareils qui auraient permis de voir à quoi ça ressemblait. Une unique caméra à l’intérieur revendit sans doute à un prix certain les images aux rédactions avec certaines qui ne diffusèrent que des images d’archive. Mais en parlèrent quand même, soumises à un produit marketing devenu d’autant plus désirable qu’il leur avait été interdit. De quoi montrer et créer un précédent de la facilité avec laquelle on peut se passer des journalistes sans même qu’ils vous en tiennent rigueur! Aux dernières nouvelles, le concert était très bien…
LM