« Je m’appelle Sim, comme la carte ». François Sim est un homme qui passe à côté de sa vie à l’image des femmes qu’ils a rencontrées. Son job et la mère de sa fille envolés, le voilà qui va à la faveur d’une mission de VRP- de « colporteur »- retrouver le chemin vers lui-même. Il ne vendra aucune des brosses à dent bio qu’on lui a confié; d’ailleurs il n’arrivera jamais sur la côte d’Azur, préférant se perdre sur les chemins de traverse, offrir à sa fille sa première boite de nuit, retrouver son amour d’enfance et découvrir à travers un livre sur un navigateur devenu fou dans quel direction aller. Emmanuelle, son Gps l’y aidera aussi. Jean Pierre Bacri est à son aise dans l’univers de Michel Leclerc, formidable observateur de notre époque depuis Le nom des gens signe ici un film inégal, qui se perd dans des flash back inutile et propose l’idée que l’homosexualité serait héréditaire. Reste des dialogues qui font mouche et une pléiade de bons acteurs comme Matthieu Almaric ou Isabelle Gélinas qui se régalent dans des personnages plutôt attachants.
AW