On s’attendait à une soirée électorale pépère ce dimanche 9 juin 2024 pour le résultat des élections européennes. Mais, non seulement les sondages mettant le RN en tête ne sont pas trompés, la nouvelle tombe à 21 heures: Emmanuel Macron annonce la dissolution de l’Assemblée nationale. Un séisme dans le monde politique, avec à peine trois semaines pour organiser les législatives mais aussi pour faire front. Voilà donc un Front populaire annoncé à gauche mais également l’heure des trahisons pour Eric Ciotti qui se barricade dans son bureau et vérouille le siège des Républicains. Marion Marechal laisse tomber Eric Zemmour pour sa tante, les médias sont en effervescence; les traits des éditorialistes se creusent, ceux des politiques aussi. Ce sera donc le 30 juin prochain et 7 juillet pour le second tour d’élections de tous les dangers. Le RN à plus de 30%, l’extrême droite est aux portes du pouvoir.
Peur sur le service public
On sonne la mobilisation à gauche; l’union sacrée contre le RN, quel résultat cela donnera-t’il? Imaginons que l’extrême droite vienne au pouvoir à quelques jours des JO, cela va mettre la France à feu et à sang annoncent déjà les Cassandre. En tous cas, Anne Hidalgo se plaint du timing tandis que Jordan Bardella se voit déjà Premier ministre à 28 ans et saluant les troupes aux côtés du Président sur les Champs Elysées, le 14 juillet. Quel kiff ce serait! Ça, plus la privatisation immédiate du service public, entre France TV et Radio France, repère « d’islamo-gauchistes ». Les humoristes ont de quoi s’en faire! Les Charline Vanhoacker, Philippe Cabrière et tous les « chiens » qui ont hurlé avec le loup Macron ont de quoi s’inquiéter. Quant à ce Front Populaire tiendra-t’il jusqu’au second tour? Rien n’est moins sur. A suivre, donc.
Par Jim