La Mirande, le joyau d’Avignon

Tous les artistes du Festival d’Avignon le connaissent pour son jardin; les fins gourmet pour son restaurant aux mains du chef Florent Pietravalle, étoilé au Michelin. Et les esthètes pour ce que ses propriétaires allemands, la famille Stein ont fait depuis qu’ils ont acquit l’Hôtel La Mirande en 1987. En trois ans de travaux dirigés par le décorateur parisien François-Joseph Graf et l’architecte avignonnais Gilles Grégoire, La Mirande, jouxtant l’arrière du Palais des Papes offre aujourd’hui un mélange inspiré du  XVIIIe et XIXe siècles. Dès l’entrée, c’est la fraicheur du lieu, tommettes au sol, et son raffinement avec des murs associant boiseries et papiers peints réédités; un patio accueille les visiteurs à la recherche de calme et d’un service 5 étoiles; un bar, un petit salon aux éclairages finement dosés et le restaurant complète cet îlot de bon goût où l’on se sent comme dans une maison particulière. Un grand salon clair donnant sur le jardin est le lieu matinal pour prendre le petit déjeuner-buffet mêlant confitures du pays, pain à l’épeautre et fruits secs. Au dessus, les vingt-six chambres ajoutent au charme, chacune unique, avec petit balcon ou terrasses pour certaines donnant sur les toits de la ville. Soie rayée pour le couloir, marbre sans ostentation pour les sanitaires-baignoire et douche au choix- la télévision a le bon goût d’être masquée par un miroir ancien tandis que le confort est assuré par un mini-bar, une chaine Bose et un petit secrétaire digne de recevoir les écrits d’un poète de passage, mais pas « maudît » au vu du prix des chambres-comptez environ cinq cents euros. La Mirande est une petite folie mais avec tant de grâce, qu’elle appartient à la catégorie de celles que l’on ne regrette pas. 

LM

Hotel La Mirande, Avignon

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