La JO nostalgie, d’Hidalgo à l’Elysée

Emmanuel Macron les auraient aimés éternels plutôt que tous les cent ans, Anne Hidalgo ne veut pas en décrocher les cinq anneaux de la Tour Eiffel, les JO Paris 2024 ont été une parenthèse « enchantée » en France. Cela, pas seulement pour les Français et encore pas tous ( lire article), mais également pour les politiques: des médias qui ne parlent plus que de sport, le JT de France 2 entièrement consacré aux médailles de « nos athlètes »-que du bonheur. Oui, mais nous sommes entrés dans « l’après », n’en déplaise à l’appli Paris 2024 qui offre ce jour, un « dernier cadeau »; il faut, en dépit de la volonté de la maire de Paris, décrocher les anneaux-18 tonnes de plus pour une tour Eiffel devenue tête de gondole ( lire article)- et nommer un gouvernement, après plus de cent jours de béance. « Le Président nomme sur proposition du Premier ministre », la constitution de la Vème République est claire, son application, en ces jours troublés, beaucoup moins. Perdreau de l’année, Michel Barnier; après un concert de musique électro, sous la pluie, le soir de sa prise de fonction, avec la clôture des JO paralympiques, il confond depuis « twitter » avec « tartiner » et rappelle qu’il est pro-avortement comme lorsqu’il était ministre, aux côtés de Simone Weil, en…1974. Las, les Français attendaient que le scrutin, exprimé aux législatives anticipées de juillet dernier-rappelons que le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête- soit validé, et qu’un nouveau gouvernement de cohabitation, se remette à gouverner. Cela, loin des tribunes officielles de ces fameux JO, où les ministres « démissionnaire » ont passé une grande partie de l’été.

Rachida Dati est (re)nomée à la culture

De quoi amuser les Belges qui ont passé plus de deux ans et demi sans gouvernement, sans que le pays ne voit la différence. Trente neuf ministres ou délégués nommés et deux semaines de tractations plus tard, la droite s’impose- la « faute à la gauche » qui a refusé tout Front républicain; de là, à se demander s’ils n’étaient pas encore en vacances…Voilà, en tous cas, qui a fait le bonheur de BFMtv en annonçant la composition du gouvernement avant tous les autres médias. France 2 a fait un sujet d’ouverture du JT sur le seul ministre, déjà annoncé, de l’Intérieur, Nathalie Saint-Cricq, chef politique de la chaîne, n’ayant semble-t’il, pas voulu abréger son week-end. Un « non-événement »comme l’ont confirmé les micro-trottoirs suivants d’autant que la plupart des « élus » d’Emmanuel Macron, sont inconnus; une seule déjà « en poste » reste, la sarkosiste Rachida Dati, au ministère de la Culture et de la Communication. Après le Festival de Cannes puis d’Avignon, la remise de la Légion d’honneur à Tom Cruise, il est certain que la dame- connue pour son vestiaire- y a pris goût, d’autant que la Fashion week arrive. Le grand Palais, avec un défilé Chanel, c’est mieux que le taekwondo, n’est-ce pas?  Maintenant, il lui faut tenir jusqu’au 1er octobre, date du défilé, et premier jour prévu pour le discours de politique générale du premier ministre devant l’Assemblée Nationale. Plus encore que la réforme de l’audiovisuel public, suite aux restrictions budgétaires, la chose n’est pas évidente.

Par Laetitia Monsacré

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