Vous voulez du rock, de l’indépendant, du pur ? Tendez l’oreille, The Tatianas- un nom de scène qui désigne les prostituées de l’Est en argot anglais- va faire vibrer vos tympans. Si l’on s’en tient au seul nom de leur groupe, on a d’abord tendance à s’imaginer des jeunes rebelles baby rockeuses. Probablement de nouvelles têtes en quête de notoriété sur la lancée des BB Brunes. Mais à l’écoute de leur musique, on comprend rapidement qu’il s’agit là en fait de l’un des meilleurs groupes de rock que l’on avait plus entendu depuis longtemps dans les bacs français. Et composé, non pas de filles, mais de trois -beaux- garçons.
Mené par le chanteur-compositeur Pierre Hesling, The Tatianas c’est un enivrant trio de rock indépendant « indie-rock » si l’on se calque sur leurs paroles anglophones, composé de deux autres musiciens : Timothée Imhaus à la basse et Loïs David à la batterie. C’est en 2005, en banlieue parisienne, qu’ils découvrent les Libertines et décident de monter leur groupe. Février 2009, le premier single « I’m a Swine » sort en digital et vinyle 45 tours, sous le label suédois Moby Dick Music. L’album Verses and Verve or the Lost Causes, qui sort en 2010 restera huit mois dans les bacs, et vient confirmer un rock énergique empreint de puissance et de nonchalance. Car, The Tatianas, c’est un rêve d’adolescent. Qui, après plusieurs scènes en Angleterre, Allemagne, Suède, Belgique ou encore Suisse, devient réalité…Et navigue entre Pete Doherty, Serge Gainsbourg et The Clash pour ce premier album à la belle énergie rock et power pop où se mêlent morceaux urgents et fougueux, jolies ballades, plus intimistes et séduisantes à découvrir, une fois n’est pas coutume, loin de Paris, le 26 novembre au Splendid de Lille pour la soirée « le Père Noël est-il un Rocker! ».