2 juin 2024
France Inter m’a tuer

Victime collatérale du conflit israélo-palestinien, Guillaume Meurice, après avoir été privé d’antenne, vient d’être viré pour faute grave de France Inter. Un tsunami dans la liberté de faire rire pour un chroniqueur qui, avec son comparse Aymeric Lompret ayant choisi par solidarité de quitter l’antenne, faisaient avec Charline Vanhoenacker les grands soirs des dimanches de France Inter. « On roule sur les jantes «  résume l’animatrice, avec deux roues de taille, en moins. « En France, c’est fou, si tu es sous mandat d’arrêt pour crime de guerre, tu peux être invité dans un JT (Netanahou a été interviewé sur LCI). Par contre, si tu fais une blague sur ce criminel de guerre, tu es interdit de radio. Et ça, même si la justice a classé les plaintes » s’est amusé un des chroniqueurs, Waly Dia, dans la petite heure d’émission du 2 juin dernier.

Le grand vide

Alors où rire? Chez Léa Salamé et Philippe Cabrière, toujours en forme malgré son passage à heure tardive dans le talk show du samedi soir, Quelle époque? En regardant Quotidien et la chronique de Pablo Mira, 4mn douche comprise qui évite soigneusement de taper sur la maison mère, TF1 et de s’attaquer aux barons en politique? Entre ses micro-trottoirs effarants et ses saillies inspirées, Guillaume Meurice laisse un grand vide dans le Grand Dimanche soir qui ne s’en relèvera sans doute pas, d’autant que la chanteuse GiedRé a annoncé qu’elle ne chantera plus ses ritournelles ironiques en fin d’émission. Voilà un avant-goût désolant de ce que sera le service public s’il est privatisé, alors le 30 juin et le 7 juillet, votez en y pensant!

AW

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