3 octobre 2015
Fashion week, crazy week

 

courreges-defile

La Tour Eiffel l’affiche en grand sur son tablier: La Mode aime Paris. La réciproque est-elle vraie? Pas sûr pour les automobilistes parisiens (et les autres…) qui se retrouvent bloqués dans les embouteillages depuis mardi, la capitale étant saturée de taxis, limousines Uber et autres VTC. Pour les hôtels de luxe, design ou trendy comme le Montana qui vient d’ouvrir dans le 6ème, les « hosts » de Airbnb-Paris vient de passer en volume devant New York et Londres- et quantité de restaurants et autres prestataires de fêtes et de petits fours, c’est en revanche Byzance jusqu’au 7 octobre 2015.

La Mairie de Paris se fend ainsi d’un cocktail dans ses salons le 6 octobre après dix jours de fêtes- Vuitton au Bon marché mardi dernier, Rochas pour ses 70 ans et Swarovski mercredi, avant Mercedes, partenaire officiel de la Fashion week au VIP room et Agnes B. pour une grande fête au Palais de Tokyo en clôture de cette folle semaine où les défilés s’enchaînent à raison d’une dizaine par jour. Rajoutez les salons comme 1ere classe au Tuileries pour les accessoires, le Designers Apartment à l’Atelier Richelieu, les show room commerciaux et vous aurez la confirmation que loin des tristes sires, Paris reste la capitale de la mode.

Tout ça pour que l’industrie du luxe qui pèse plus de 200 milliards d’euros nous présente ses collections pour l’été 2016 alors que le froid tombe sur Paris malgré cet été indien bien généreux en soleil. Donc, officiellement quatre-vingt-onze défilés associant des jeunes créateurs comme Koché qui a choisi le Forum des Halles au milieu des badauds pour ouvrir cette semaine ou des marques célèbres comme Courrèges qui a défilé mercredi, aux aurores pour les modeux-imaginez, 9 h du matin!

Un come-back  après 13 ans d’absence qui a eu lieu dans l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille avec une ambiance très « Apple »- les modèles étaient projetés sur grand écran dans toutes leurs versions derrière les mannequins portant des vestes sixties zippées, des mini jupes et robes trapèze, du vinyle et des bottines en PVC imaginés par le nouveau duo de créateurs-à peine 50 ans à eux deux- bref de quoi se redonner le moral en temps de crise…

John Galliano semble en tous les cas avoir retrouvé le sien-de moral- à voir sa collection pour la Maison Margiela, dédiée aux grandes bourgeoises décadentes, forcement très tendance…Et très réussie. A découvrir dans nos prochains articles avec les modèles toujours aussi sublimes de Dries Van Noten comme ces collants tatouages et autres vestes brodées, Vionnet aux Cordeliers, Lanvin aux Arts Déco ou encore Dior et Balenciaga…

LM

 

 

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