Ne cherchez pas Emile Taratu dans Wikipédia. Il n’y est pas. Emile Taratu est ce que l’on appelle un anonyme, un de ces hommes qui fait partie de ce que notre président a stigmatisé comme « la France qui se lève tôt ».
Enfin, dans son cas, c’est du passé. Vous le découvrirez en lisant ces lignes, belles et ô combien incarnées. Il ne s’agit pas ici de littérature mais de la vraie vie, la sienne.
Nous sommes heureux que le Pariser lui permette de retrouver ce début de reconnaissance et le remercions de sa confiance.
Voici ce qu’il nous a écrit depuis:
Chère Madame Monsacré,
Comme votre réponse favorable à ma tribune était la première bonne nouvelle qui me fût arrivée depuis longtemps, j’ai écrit ces deux quatrains à votre intention, et à celle de M. Gosset, oh ce ne sont pas beaucoup plus que des vers de mirliton, mais cela vous fera peut-être plaisir
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
Et rencontré dans les contrées de l’écriture
Une femme entre mille douée pour l’aventure;
Tous deux mirent leurs idées sur un papier sans âge.
The Pariser is born. By Jove ! Dans ce sacré
Journal, les mots respirent une brise légère;
Elégant et libre, c’est un salon qu’il suggère,
Le nouveau salon de Laetitia Monsacré.