Des peoples presse-boutons

Avec le réchauffement climatique, avez vous remarqué comme Noël arrive de plus en plus tôt? Pour les grands magasins du boulevard Hausmann, c’était carrément  le 9 novembre soit presque deux mois avant que Jésus n’ait eu la bonne idée de naître pour donner libre cours à la plus grande foire mercantile qui soit. C’est le Printemps et les Galeries Lafayette qui ont ouvert le bal des réjouissances avec respectivement Karl Lagerfeld accompagne de Vanessa Paradis-arrivés avec une heure de retard et retranchés dans une pièce loin des invités pourtant triés sur le volet-  et le chanteur Charlie Winston auteur du tube Like a hobo.  Le Printemps joue le luxe avec Chanel et onze vitrines pour un tour du monde en 24 heures avec les villes de Los Angeles, Londres , New York, etc… en évitant Le Caire, Bagdad- lieu de naissance de Noël pourtant ou Damas…Quant aux Galeries Lafayette, c’est avec l’artiste new-yorkais Andrew Yang qui a semé ses koulistars, des poupées de chiffons un peu partout pour un Noël Rock and roll avec des néons en forme de guitares sur le sapin de 20 mètres dans l’atrium du magasin. Pour le BHV- avec des néons très pop- c’est Isabelle Boulay pour un Noël québecois qui s’y est collée une semaine après tandis que le Bon Marché a fait appel au très doué Loic Prigent- journaliste de mode bien connu-et l’artiste Bertrand Planes pour des vidéos autour d’ histoires d’étoiles dans les quatre vitrines et la coupole.

Mais le clou comme à chaque année, ce sont les Champs Elysées, avec en plus une promesse pour cette édition: des économies d’énergie. après que les petites cabanes du marché de Noël, l’occasion pour les parents de se ruiner, se soient installées, c’est Audrey Tautou qui a cette année appuye sur le bouton, ce qui est le moins qu’on puisse dire, à l’image, un peu pauvre! D’autant que la demoiselle qui songe à arrêter sa carrière, n’a pas vraiment joué les prolongations ni été particulièrement diserte, avec son petit air irrésistible à l’écran de petit chat effrayé. Arrivée à 18h30 précises, dans une grosse berline avec  Bertrand Delanoë, elle a fait un passage eclair de 10 mn avec jet de paillettes à la clé et est allée se refugier dans l’espace Renault-avec père Noel bio en bleu- où elle n’a même pas touché au Moet et Chandon qui pourtant y coulait à flot, ni aux barbes à papa, il faut dire pas évidentes à manger sans s’en mettre partout…Il restait donc à se consoler avec les illuminations  assez » science-fiction « constituées d’anneaux lumineux et de lampes LED multicolores  fixés autour des arbres. de quoi avoir envie de venir se garer en soucoupes volantes!

LM

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