Une brochette de people- Eddy Mitchell, Régis Laspalès, Christophe Alévèque, Valérie Trierweiller, Véronique Colucchi, Evelyne Bouix- se pressaient lundi soir pour la première des concerts de Christophe dans la salle nouvellement rouverte et rénovée de Pleyel. Peintures blanches immaculées et moquette rouge pétard, le foyer n’a pas bougé tandis que les tons chauds de la salle où l’on a vu Henri Salvador faire ses adieux s’est transformé en palais black is black. Annoncé à 20 heurs c’est tranquillement avec trois quart d’heures de retard et sans première partie que le prince de la nuit, tout de cuir noir vêtu est arrivée en ombre chinoise sur un rideau fresque d’Enki Bilal, son grand copain présent aux premiers rangs. Le public de Pleyel a alors eu le droit à son dernier disque avec des chanteurs placés dans des cubes et un jeu de lumière assez sophistiqué, puis après l’entracte à retrouver les tubes de CriCri avec Aline, Les mots bleus, Succès fous, Les marionnettes, Paradis Perdu. Entre ses chansons, quelques mots-toujours un peu les mêmes que lors de son précédent concert dans cette même salle, avec cette idée que n’est pas Alain Souchon ou Vincent Delerm qui veut…
Au final, Christophe n’a pas failli à sa réputation en nous emmenant au bout de la nuit avec ses mélodies et son univers que lui seul possède, refusant tout bis « Je ne vais pas attendre derrière le rideau comme un imbécile ». Une star quoi …
par Frédéric Bosser
Christophe à Pleyel jusqu’au 3 février et en tournée