Voilà une fois encore une canadienne qui a su conquérir le public français, mais cette fois en allant au-delà de sa propre voix. Véronic Dicaire, 35 printemps, est un juke box à elle toute seule, avec une voix qui lui permet d’imiter celles des plus grandes. Rajoutez un humour débordant, une fraicheur rare et surtout cet incroyable voix, ce jeudi 27 novembre à l’Olympia pour sa première parisienne, la jeune femme a eu droit à un parterre de stars dont Alain Delon et une belle standing ovation. Seule sur la scène, l’imitatrice passe avec une facilité déconcertante des voix les plus graves aux plus aigües, de Vanessa Paradis à Maurane, Tina Turner ou Amy Winehouse. Fermez les yeux et c’est Dalida ou Piaf qui semblent là devant vous en train de chanter. Et même si celle qui doit ce parcours foudroyant à Céline Dion, avec désormais le producteur de Johnny ou Lorie qui veille à sa carrière, affirme « qu’il y a des chanteuses qu’on ne peut pas imiter », on peut en douter à l’écouter…Et à la regarder avec une gestuelle très étudiée pour chaque chanteuse imitée. Les deux chansons finales sont ainsi à couper le souffle : après avoir été acclamée par le public, Véronic Dicaire revient en Piaf, à vous donner des frissons… Enfin, elle termine à capella avec sa » vraie « voix sur un titre de Ginette Reno, Je ne suis qu’une chanson, histoire de prouver qu’elle en a aussi une…
Par Léa Hassid
A l’Olympia jusqu’au 8 décembre -réduction de 50% les 30 novembre 1er, 4, 5 décembre