Dans le film « Nino, une adolescence imaginaire de Nino Ferrer « , plus que le futur auteur de « Mirza ou « le Sud », c’est toute une atmosphère qui s’étire au long de ce qui ressemble par ailleurs plus à un téléfilm pour Arte qu’un film à voir sur grand écran. Pour preuve, seules deux salles le programment sur Paris avec 64 spectateurs seulement pour la journée de mercredi. C’est pourtant de belles images de vacances avec un air de « Jules et Jim »-sauf que là, ce sont deux filles et un garçon, que le réalisateur Thomas Bardinet met en scène. Les deux jeunes actrices choisies sont comme des bonbons acidulés, brune pour Sarah Coulaud, blonde pour Lou de Lâage, et feront sans doute parler d’elles dans le futur au vu de la fraicheur de leur jeu et de leurs traits fins. Pour le reste, à moins de jouir d’une carte illimité, 10 euros pour cela, non, ce n’est vraiment pas raisonnable de par les temps qui courent…
LM