Vous êtes devenu fan des années 50 depuis le visionnage de la série Mad Men?
On peut vous comprendre d’autant que nous avons aussi de la matière bien française… et je ne vous parle pas de la Guerre des Boutons mais, de danse à l’Opéra Garnier qui redonne jusqu’au 6 octobre Phèdre, magnifique ballet chorégraphié par Serge Lifar.
C’est en 1950 justement que Cocteau créa cette tragédie en un acte, avec cette fois-ci une chorégraphie signée par la légendaire directrice des ballets de l’Opéra de Paris jusqu’en 2004, Claude Bessy.
Le décor, les costumes et bien évidemment la chorégraphie de Lifar rappellant les Ballets Russes et c’est un vrai film de science fiction des années 50, inspiré par la mythologie grecque que l’on découvre sous les ors de Garnier.
De quoi apporter une fraîcheur, une naïveté à une histoire dramatique , un peu datée sur le papier. Et le bonheur de voir la merveilleuse, la sublime, l’athlétique, l’irremplaçable- j’ai nommé Marie Agnès Gillot qui prenait des airs de Sarah Bernard devant un Nicolas Le Riche en Thésée auquel les adjectifs sus écrits s’appliquent tout autant.Un regret? que ce n’ait pas été à l’affiche plus longtemps car, deux danseurs étoile comme cela ensemble sur scène, on voudrait en profiter indéfiniment…