Si France 2 a échappé à la privatisation grâce à la défaite du RN aux dernières législatives, la chaine publique accumule ces dernières semaines des choix dans ses présentateurs pour le moins contestables. Dernier en date, le commentaire de la cérémonie d’ouverture des JO dont la chaine avait la diffusion exclusive. Imposer à 22 millions de téléspectateurs la voix hésitante et les remarques appuyées et souvent déplacées sur l’univers queer et « l’inclusivité » louée par Daphné Bürki, partie prenante de l’événement, voilà un choix éditorial des plus dérangeants sur trois heures 30 de durée, a fortiori lorsque la présentatrice de Drag Queen est à nouveau à l’antenne pour la cérémonie de clôture. La direction des programmes était-elle en vacances pour ne pas corriger le tir après cette prestation navrante? Et que dire du maintien à l’antenne de Thomas Sotto après la publication mi-juillet par Télérama d’une enquête révélant son management à la hussarde de l’équipe de Télématin? Turn over alarmant, crise d’angoisse d’un journaliste, tentative de suicide pour une autre, burn out généralisés, le « faux gentil » présentateur se révèle en coulisses être un véritable dictateur, à l’ambition démesurée, usant systématiquement du dénigrement. La mise à pied aurait du être immédiate mais la trève des JO ne semblent pas s’être appliquée qu’aux politiques. Heureusement pour l’équipe de Télématin, on annonce Thomas Sotto à la matinale de RTL à la rentrée. Voilà qui tombe bien pour France 2 qui n’aura eu qu’à attendre le mercato pour s’en débarrasser.
AW