Il n’y a pas que les automobilistes qui souffrent des JO, les chevaux aussi. Créé par la petite fille de Gustave Eiffel, Virginie Coupérie-Eiffel, le Paris Eiffel Jumping, qui voyait l’élite mondiale des chevaux et cavaliers de saut d’obstacle sauter devant les arches de la Tour Eiffel, a migré au Bois de Boulogne. L’occasion d’une échappée verte mais qui se mérite, entre deux averses et une boue peu recommandable pour les chaussures de ville. VIP et spectateurs étaient toutefois au rendez-vous ce vendredi 21 juin 2024 pour trois jours d’épreuves individuelles ou en équipe, avec des noms plus proches de gamers que de cavaliers-New York Empire, Prague Lions, Doha Falcons. De quoi transformer la carrière, où doubles, verticaux et palanques de plus d’un mètre 50 attendaient les champions, en un stade de foot, lors de leur entrée en piste avec musique à fond et commentateur encourageant à hurler. Un phénomène « supporters »grandissant comme on a pu le voir cette année à Roland Garros, qui pose question mais n’a pas empêché le cavalier danois Andréas Schou, la cavalière Katrin Eckermann ou le français Julien Anquetin sur son hongre gris de 11 ans, Z ice cube Z (là on dirait un nom de rappeur) de signer un parcours sans faute dans le Prix Turkish Airlines. Longines, sponsor officiel, s’est offert le plein soleil pour son Grand Prix samedi 22 juin, remporté par la jeune cavalière française Jeanne Sadran. Prochaine édition de retour à Paris?
LM