Cinquante minutes de spectacle et puis s’en vont…Après s’être réfugiés dans l’Orangerie, les spectateurs venus assister à la représentation du ballet créé il y a huit ans par Angelin Prelojcaj en ont été pour une soirée froide et un feu d’artifice lancé plus tôt que prévu devant les foudres du temps régnant sur Versailles, proche de celui sur scène où le tonnerre grondait dans les haut parleurs. Sur celle-ci s’avance une femme toute vêtue de noir dans des costumes signés Jean-Paul Gaultier, pas très heureux, à l’image de cette tunique blanche portée par Virginie Caussin, des moins seyantes…C’est d’ailleurs un spectacle qui a vieilli qui s’offre aux yeux, et ne parviend pas à créer la magie malgré le décor magnifique des jardins dessinés par Le Nôtre et de l’Orangerie qui, au fur à mesure du soir qui tombe, se colore en orange. Les danseurs semblent un peu lourds, le Prince avec ses bretelles oranges pas très séduisant, bref une soirée ratée malgré la gentillesse du staff et le talent certain de Prelojcaj qui a bien raison d’avoir posé ses valises à Aix en Provence: il y fait plus beau…
LM
Les parapluies de Versailles…