Après une semaine des plus pluvieuses et des exercices dans la capitale visant à prévoir la prochaine grande crue, l’homme découvre qu’il est à la merci de l’élément eau et que ce n’est pas les suites de la COP21 qui y changeront grand chose. La nature se rebelle et l’ensemble des scientifiques affirment que cela ne va pas aller en s’arrangeant. La mer monte et si aucune ville française n’apparait sur la carte des « Atlantide » en puissance, mégapoles riches ou pauvres, aucune ne sera épargnée, de New York à Tokyo comme le montre le documentaire de Marie Mandin, Inondations: une menace planétaire. Le 29 octobre 2012, la moitié de New York a été ainsi envahie par les eaux, et plongée dans le noir à la suite du passage de l’ouragan Sandy pour un coût total de 19 milliards de dollars et une trentaine de morts. Plus chanceuse néanmoins que la Nouvelle Orléans où Katrina avait tué 1 800 personnes, une des quelque 136 villes portuaires menacées comme Bangkok, par la combinaison de l’eau du ciel, l’eau venant des fleuves et l’océan tandis que cette ville à fleur d’eau descend. À l’origine de ce phénomène : le réchauffement climatique, la montée des eaux, mais aussi l’urbanisation chaotique, le pompage excessif des nappes phréatiques, ainsi que la multiplication des barrages (45 000 à la surface du globe). L’ensemble de cette enquête est à vous faire froid dans le dos malgré les solutions comme les pilotis qui démontrent comment l’homme est déjà en train de chercher à s’adapter. Il n’aura de toute évidence pas le choix.
AW
Inondations: une menace planétaire, diffusé sur Arte le 12 avril à 20h55