Deux heures c’est long pour une histoire d’amour assez banale de deux êtres qui n’étaient pas fait l’un pour l’autre dixit la réalisatrice Maiwenn de son dernier film, Mon roi. Pourtant, voilà un homme-Vincebt Cassel, irresistible et Emmanuel bercot, prix d’interpretation à Cannes pour ce rôle- qui ont en commun d’étre tous deux « boder line ». hyper sensibles, brûlant la vie par tous ses bouts, ils vont se séduire, s’aimer, faire un enfant et se séaprer. Le genou explosé dans une chute de ski- le « je noux » comme insiste la medecin chargée de sa réeducation qui a lu Michel Odoul, Tony, avocate revoit leur histoire défiler tandis qu’elle apprend à remarcher, entourée d’une bande qui lui permet de cultiver sa capacité à dérailler. car, c’est là le repertoire préféré de la réalisatrice de police,avec l’idée avérée que l’on parle mieux des choses que l’on connait; son roi est lui dans l’inconséquence et la séduction avec la difficulté évidente de construire une famille sur de tels profils. Bref, l’histoire d’amour finira mal et le spectateur heureux d’en sortir, pas forcement convaincu par les dialogues improvisés des deux acteurs et cette histoire de deux enfants gâtés avec placements de produits-merci Cartier-et de scènes clichés comme ce pique-nique bobo devant la mairie où ils se sont mariés.
LM