17 avril 2015
Harry Potter, magicien du merchandising

harry3

Après Boston, Toronto, Seattle, New York, Sydney, Singapour et Tokyo, Harry Potter a débarqué à Paris; enfin plutôt à Saint Denis, à la Cité du cinéma rêvée par Luc Besson. Occupant deux plateaux de cinéma sur 2000 m2, on y accède sur réservation-week-end et mercredi très chargés- avec pour patienter dans l’éventuelle file d’attente, un photo-call proposé au public par une organisation qui a tout prévue pour rentabiliser votre visite. Premier choc, ke prix: 20 euros par adulte, 15 euros par enfant. A ce prix, on a le droit de découvrir tous les décors, accessoires et costumes de ce succès planétaire imaginée par une anglaise en mal d’activité, JK Rowling, devenue milliardaire après sept livres pour un total de 450 millions d’exemplaires vendus dans le monde, traduits en 77 langues. Le cinéma ne pouvait passer à côté d’un tel succès; huit films plus tard, tournés près de Londres,  7,7 milliards de spectateurs à ce jour au box office, Harry Potter a offert à la Warner Bross les  plus grosses recettes de l’histoire du cinéma. L’exposition a, elle, attiré plus de 3 millions de visiteurs à travers le monde; elle commence par le choix d’un chapeau avec un gentil animateur, puis continue par la replique du train, une galerie de portraits et des salles permettant de voir tout l’attirail du magicien et de ses amis, de jouer au Quidditch en lançant avec des raquettes le souafle (l’une des balles utilisées dans le jeu) ou s’asseoir dans le fauteuil du géant Hagrid. Dortoir reconstitué, robe d’Hermione, montagne de bonbons, costumes de bal et reliques de la mort pour finir dans la grande salle, l’ensemble ravira les fans mais paraitra bien factice et inanimé pour les autres, avec le passage obligé par la boutique de souvenirs qui alourdira la facture, avec la baguette du magicien- un bout de bois sculpté à plus de 40 euros. La magie ici semble bien de vous vider les poches…

AW

Articles similaires