Comme dit dans nos précédents articles, Anne Hidalgo possède un service de presse très actif. Loin de communiquer sur les 400 % d’augmentation du stationnements résident-la carte résident va devenir payante à son renouvellement, le mois d’août aussi- tout comme celle de l’amende pour qui jette un mégot, nous avions droit, nous autres journalistes, en ce début avril, à venir en avant-première à l’Hôtel de Ville découvrir l’exposition gratuite consacrée aux Vélib, I Can Fly et se faire expliquer dans un container la nouvelle version de l’application Que faire à Paris. Le premier rendez-vous, avec le soutien actif de Jean Claude Decaux, « co-producteur » de l’exposition gratuite avec la ville de Paris du vélo self service, donne lieu à un espace adulescent rue de Rivoli; décor peint de nuages bleus, musique à fond, dix neuf sérigraphies sont présentées, résolument urbaines avec certaines reprenant le street art façon Combas. Ce jour-là, la presse pouvait donc boire un smoothie mais pas question d’imaginer repartir avec un des nombreux objets dérivés comme sac, mug, slip ou autres posters vendus 60 euros.
Au moins pouvait-on entrer dans la pièce, ce qui n’était pas le cas de la présentation au container ZZZ quai Solférino de Que faire à Paris. La vingtaine de gentils journalistes qui avait fait le déplacement-moyenne d’âge 20 ans- était réduite à rester en dehors, sous une pluie fine et un vent glacial, d’une boite prévue pour un speech mais qui ne pouvait même pas contenir une voiture. L’occasion de constater là encore sur ces berges désormais interdites à la circulation que la voiture est « personna non grata » à Paris, tout ça pour accueillir ce jour-là trois pelés avec deux raquettes et des animations invisibles. Un an après son arrivée à la Mairie, pas sûr que les Parisiens attendaient, à défaut d’une maire chaleureuse- ce que Marc Olivier Fogiel a pourtant tenté de faire croire à son « divan » version Gal-, des attractions dignes d’une petite ville de province-les voitures en moins…
LM